vendredi 12 mars 2010

Seizième balade

Diana m’a suppliée de promener Sparky aujourd’hui. Je n'étais pas vraiment d’accord mais comme je ne sais pas dire non et bien... j’ai dit oui. Mais je l’ai prévenue, je le promène à la seule condition qu’il se comporte comme un bon chien et surtout sans Ruby. Je n’ai pas envie d’avoir un chien mort sur la conscience.

Quand je suis allée le récupérer, il a commencé par astiquer ma jambe. Ah la politesse canine! J’aime les chiens mais quand il vous astique la jambe, c’est difficile de garder son calme et de continuer à sourire à son maître. « Oh, on dirait qu’il est content de me voir ! » dit-on avec un rire jaune alors qu’on pense, les dents serrées, « Putain de saloperie, arrête où je te vais te faire valdinguer à travers la pièce ! ». Bref, avec Sparky, ça commençait mal.

Pendant la balade, il a été insupportable, à sauter partout, à aboyer sur les passants et à lever la patte pour faire trois gouttes toutes les trente secondes. Il a baptisé chaque poteau, chaque arbre, chaque roue de voiture. J’essayais de m’arrêter le moins possible pour ne pas lui en donner l’occasion mais rien à faire, ce clébard pisse en marchant. Il a même réussi à viser le bas de pantalon du facteur ainsi que deux landeaux. La honte ! Il a essayé de sauter sur pratiquement tous les passants et a hurlé après tous les deux roues, vélos, scooters et motos confondus. Un vrai cauchemar.

Au bout de vingt minutes, vu que son comportement ne faisait qu’empirer, je l’ai ramené à Diana et je lui ai dit que plus jamais je ne le promènerai. Je n'ai pas manqué de lui souhaiter bonne chance d'ailleurs! Elle va en avoir besoin!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire